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Blog d'information générale sur l'actualité au Burkina Faso

jeudi 28 avril 2011

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA DANSE

L'Ecole de Danse Internationale Irène Tassembèdo (EDIT)fête la JOURNEE INTERNATIONALE DE LA DANSE le vendredi 29 avril 2011

L’EDIT dédie cette journée à Souleymane Porgo dit SOUL

Vendredi 29 avril 2011
De 8h à 17h Cours gratuits ouverts à tous :
8h – 9h pilâtes, stretching
9h – 10h30 afro contemporain
10h30 – 11h30 salsa
10h30 – 12h traditionnelle
14h – 15h classique
15h – 16h coupé décalé
15h – 16h hip-hop
16h – 17h percussions

A partir de 18h, plateau ouvert avec différents groupes de la place professionnels et amateurs :
Hip hop (Ladji Koné), Coupé décalé, (Ida Faho)
Solos (Ahmed Soura, Solo Béton, Serge Somé, Ibrahim Zongo, Florent Nikiema, Serge Koffi et d’autres …)
Duos salsa, valse, rock n’roll etc……

A partir de 20h : concerts live avec Farima (Ablo Zon Groupe), Bonssa et le N’Gony Blues Band, Maï Lingani

Projections de vidéo de danse toute la journée
Maquis ouvert toute la journée pour l’occasion avec boissons fraiches et petite restauration

Samedi 30 avril 2011
A partir de 11h
Grand Rassandaaga de la danse avec restauration, boissons fraiches, le dolo de Tantie Blandine dans une ambiance musicale, la fête est assurée !
Un vide grenier est prévu devant l’EDIT vos surplus de cave et magasins sont les bien venus si les prix sont abordables !!

FETONS LA DANSE ENSEMBLE TOUT UN WEEK END !

RENSEIGNEMENTS:
EDIT 50 43 50 06 / 70 00 10 51
info@edit-danse.org
www.edit-danse.org

lundi 14 février 2011

Ismael sankara - Red Yellow Green



Né à Ouagadougou au Burkina Faso, Ismael Sankara grandit à Miami aux Etats Unis où avec sa maman il s’est installé depuis l’âge de 2ans. Il baigne dans la musique rap et commence à rapper comme par magie en s’inspirant de personnes extérieures au rap. Son premier single sorti en 2006 est « Middle finga » avec plus tard une collaboration avec Jadakiss.

En 2010, il fait son apparition majeure en faisant la 1ère partie de Sean Paul à Ouaga, concert organisé sous la houlette du label Boss Playa.

Ismael Sankara est présentement entrain de préparer son premier album solo sur lequel on retrouvera des artistes internationalement connus. Il vient juste de faire un feat avec la diva de la musique gabonaise Patience Dabany qui figurera sur l'album de celle-ci.

« The Rythm of my life », un documentaire de 30mn sur sa vie dont la sortie est imminente montre aux gens comment transformer une mauvaise situation en une meilleure.

Le titre "Red, Yellow, Green" a été enregistré à l'initiative de Math Cool J qui lui a suggeré ce titre s’inspirant de Black and Yellow de Wiz Khalifa (dont il chante sur l’instrumental) afin de valoriser les couleurs du pays des Hommes intègres.

Contact booking /management:
mathcoolj@gmail.com
Tél : +1 34765132538
http://twitter.com/ismaelsankara
http://www.youtube.com/user/IsmaelSankara

mardi 25 janvier 2011

A Bwan chez Nazi Boni

C’est à 70 kilomètres de Dédougou sur l’axe Dédougou-Bobo (route nationale n° 11), que se trouve Bwan, le village natal de Nazi Boni, homme politique voltaïque, premier écrivain et fondateur du premier établissement secondaire privé de notre pays, en l’occurrence le Collège de l’Avenir (CA) qui aura formé un grand nombre de cadres du Burkina Faso et de la sous région. David Sanon

Bwan, auparavant situé dans un baffons était victime d’inondations répétées. Après les deux maisons à étage qu’il avait construites en banco et qui n’avaient pas résisté aux intempéries à l’époque. Nazi propose aux populations de s’installer un peu en hauteur pour mettre aux inondations qui les menaçaient. C’est le site actuel du village qui a été borné depuis 1958. C’est là que se trouve l’impressionnante maison de 16 chambres et 4 salons. Cette bâtisse en étage construite depuis 1958 révèle bien le coté visionnaire de l’homme.

Avec environ 1000 habitants, Bwan dispose d’une école de 5 classes qui va du CP1 au CM1. L’espace culturel Yennega y sert d’espace de réjouissance et de formation. Situé à deux kilomètre de la voie bitumée, Bwan est facile d’accès.

La réfection et l’entretien de cette maison méritent d’être une préoccupation nationale. Ce n’est pas le Directeur régional de la Culture, Eloi Somda qui dira le contraire. Lui qui s’est battu pour que les premiers travaux de réhabilitation soient pris en compte dans le cadre de la grande conférence du cinquantenaire de la région de la Boucle du Mouhoun qui s’est tenue à Dédougou le 16 décembre 2010. « Les portes de cette maison restent ouvertes à tout le monde » a déclaré Madame Madeleine Konaté/Boni, fille de feu Nazi Boni, visiblement émue de l’intérêt porté à cette réalisation de son père. Elle a aussi laissé entendre que la réédition du roman « Crépuscules des temps anciens », écrit par Nazi Boni était en cours.

Né vers 1909, Nazi Boni fut l’un des principaux acteurs de l’histoire politique du Burkina Faso. En 1946, Nazi Boni est élu au Conseil général, puis à l’Assemblée territoriale de la Haute-Volta pour un mandat de six ans. Elu député à l’Assemblée nationale française en 1948, il le sera constamment jusqu’en 1960. Le 16 mai 1969 en partance de Bobo-Dioulasso pour Ouagadougou, il trouve la mort dans un accident de la route, à Sakoinsé. Nazi devait donner une conférence sur «Les fondements traditionnels et modernes du pouvoir en Afrique ». Son œuvre qui de plus en plus disparait dans l’oubli mérite d’être mis à la disposition des générations présente qui devront travailler à la pérenniser. Ce serait un acquis de la célébration du cinquantenaire des indépendances.

Dialogues de corps 2010 : La formation au centre des préoccupations

Du 6 au 18 décembre 2010, Ouagadougou a abrité la 8ème édition du festival de dance contemporaine « Dialogues de corps » au Centre culturel français, (CCF), au Carrefour international de théâtre de Ouagadougou (CITO) au Remdoogo, et Centre de développement Chorégraphique la termitière CDC-la Termitière. Par David SANON

La cérémonie officielle d’ouverture a eu lieu le 13 décembre au CDC. L’affluence constatée ce soir là, laisse entrevoir un avenir radieux pour la dance contemporaine dans notre pays si de telles initiatives sont soutenues afin de donner plus d’entrain à ceux qui se battent déjà sur le terrain. Venus du Mali, du Togo, du Bénin, des Etats Unis, de la France, etc… les artistes ont rivalisé d’ardeur à travers des performances de haut niveau. Avec au programme des formations, exposition, café-concerts, le festival a tenus toutes ses promesses malgré la faiblesse des moyens financiers. Salia Sanou, Seydou Boro et leur équipe ont tenu à rendre hommage à travers cette édition, aux artistes burkinabè tels Sotigui Kouyaté, Amadou Bourou, Mahama Konaté, Djata, Hubert Kagambega ainsi que la chargée de mission du CDC Odile Nacoulim qui nous ont quitté au cours de l’année 2010.

Ce sont des créations de haut niveau avec des performances d’artistes totalement acquis à leur art que le public à pu déguster. Il s’est agit de présenter le fruit des travaux effectuer par les formateur Germana CIVERA et Herman DIEPHUIS tous deux Français, Nicholas LEICHTER (USA), Salia SANOU et Ousséni SAKO à travers des spectacles de restitution. Les plateaux découvertes qui donnaient un aperçu du savoir faire des jeunes chorégraphes ont aussi été des moments de fortes émotions. Et enfin, les créations de chorégraphes professionnels Salia Sanou dans « Dambé », Herman DIEPHUIS dans « Dalila et Samson », Irène TASSEMBEDO «Allah Garibou » et Seydou Boro dans « Le concert d’un homme décousu » ont constitué la cerise sur le gâteau. Sur plus d’une dizaine de spectacles donc, le public a pu se faire faire une idée du niveau de la danse contemporaine au Burkina Faso.

La Compagnie Salia ni Seydou se bat maintenant depuis plusieurs années pour tenir ce festival dont le rayonnement indéniable vaut des lauriers au Burkina Faso. Pour la pérennité de ce rendez-vous, il est temps qu’une mobilisation se fasse autour. Avec leurs partenaires, ils n’ont pu réunir que 10 000 Euros pour l’édition 2010. On imagine donc la gymnastique intellectuelle qu’ils ont menée pour que le festival soit effectif. Un soutien plus conséquent permettrait à ces artistes de talents de se consacrer à la création. C’est d’ailleurs sur ce volet que nous les attendons.

Des muses dans la poubelle

Le vendredi 7 janvier 2011, le CCF Georges Méliès, désormais Institut Français du Burkina Faso, a offert au public un spectacle de l’artiste plasticien Sahab Koanda. Le roi de la récupération ou roi des poubelles a présenté sa nouvelle œuvre, « Lion de la Savane KS », une voiture réalisée avec des objets usagés récupérés dans les poubelles. Par David SANON

C’est en effet par cette soirée originale que le CCF Georges Méliès, désormais Institut Français du Burkina Faso a commencé ces activité de l’année 2011 ce vendredi 7 janvier. Avant la présentation du « Lion de la Savane KS », c’est à un café concert inédit que le public a assisté. Sur la scène de la Cafet du CCF, un orchestre unique, composé de jerricanes, réservoir de motos et cyclomoteurs, marmites, bidons plastiques de 50 litres, cuvettes de lavabo, guidons de vélos, fûts métalliques, plateau, morceaux de tôle, arrosoirs, enjoliveurs de voiture, foyers à gaz…bref, une véritable poubelle en sommes puisque la plupart de ces objets viennent des décharges. Tout cela suspendu à des poteaux métalliques par de grosses chaines. La batterie est composée des guidons de vélo soudés à une cuvette de lavabo adossée à un tronc d’arbre. Des réservoirs de moto servant de caisses sont accrochés aux guidons. Une kora, dont une tranche de barrique constitue la caisse de résonnance, trône également sur la scène.
Tout cela demeure curiosité jusqu’à ce que six talentueux percussionnistes prennent place derrière Saha Koanda. Les titres s’enchainent et on en arrive à oublier qu’au départ, aucun de ces objets n’étaient destiné à se trouver sur une scène de musique. Mais le talent des musiciens arrive à faire le lien. On bouge au son du « salou » et du « warba », deux rythmes bien d’ici. Ce sont des morceaux très dansants. On se croirait même parfois dans les rues de Baya ou de Rio avec ce sympathique son métallique qui surplombe celui sourd des grosses barriques. A la fin de ce spectacle, nombreux sont ceux qui ont reconnu qu’ils étaient sceptiques au départ. Mais la suite de la soirée leur a donné tort et c’est finalement un public satisfait qui a découvert « Lion de la Savane KS » du surprenant créateur Sahab Koanda qui a su faire descendre les muses à la poubelle pour donner vie à des objets qu’on croyait perdus à jamais. N’est-ce pas qu’avec Sahab tout se transforme ?

vendredi 7 janvier 2011

Centre Culturel Burkinabè : Exposition « Autour du serpent de Séguénéga »

Par David SANON
Du 15 décembre 2010 et ce jusqu’au 15 janvier 2011 se tient au Centre Culturel Burkinabè CCB, une exposition de tableaux réalisés par les écoliers de l’école primaire de Goumbré. Situé à 10 km à l’est de Séguénéga, ce village travaille en bonne intelligence avec l’ASBL belge « Afrique en cœur » pour le bien être des écoliers.

Les 16 tableaux réalisés par des gamins de 8 à 14 ans, principalement avec du papier, du cuir et de la cotonnade sur le thème « Autour du serpent de Séguénéga » sont très beaux et pleins d’imaginations. L’association « Afrique en cœur », représentée par Marianne Blairon, Hugues Wilquin et Bernard Descamps, mène ce combat depuis une dizaine d’années maintenant. Cette amitié née lors de la visite d’une délégation du Lycée Yadéga de Ouahigouya en Belgique entre le bibliothécaire du Lycée originaire de Goumbré et un professeur Belge a beaucoup profité au village.

En effet, chaque année, de tels travaux sont menés et la vente des productions des élèves en Belgique est totalement restituée pour contribuer à construire des logements pour les maitres, ravitailler la cantine scolaire en vivres etc. Cela maintient de nombreux élèves qui auraient abandonné leurs études par manque de nourriture. Cette contribution de « Afrique en cœur » qui amène les élèves à participer à la prise en charge de leur formation est salutaire à plus d’un titre. En plus de cela, les différentes formations peuvent faire naitre des vocations pour ces jeunes enfants.

Ce qui n’est pas négligeable au moment où notre système éducatif se veut plus adapté à nos réalités. Le serpent sacré de Séguénéga que les populations considèrent comme un protecteur, est très présent dans leur quotidien. C’est ce qui explique le choix du thème.

Encadrés par la teinturière Denise Ouédraogo officiant au Centre national d’artisanat d’art (CNAA), ils ont pu réaliser des toiles selon la technique du bogolan. Quant à Issa Ouédraogo bronzier également au CNAA, il leur inculque la technique de la cire perdue. Jusqu’au 15 janvier 2011, vous pourrez voir les belles réalisations de ces jeunes enfants au Centre Culturel Burkinabè au quartier Gounghin non loin du Lycée Mixte de Gounghin.